« Les
ateliers créatifs »
Tout au long de l'année, pour les enfants de 5 à
12 ans : -
Le samedi 27 septembre de 10h à 12h : Carnet de
voyage
- Le samedi 25 octobre
de 10h à 12h : Modelage en pâte à sel
- Le samedi 22 novembre
de 10h à 12h : Dessiner avec du sable et des pigments
« Journées
SMA1- 2 et 3 février
2008»
Portes ouvertes du Musée Africain et brocante
« ExpositiondeBernard ROUDET »
du 13 février au 21 mars 2008
« Exposition«Bois
Vivant, Trésors de génie »,sculptures
par Bomave KONATÉ Du 16 avril au 31 juillet 2008
Journées
Européennes du Patrimoine
« Patrimoine et création » Samedi 20 et dimanche 21 septembre
2008
Entrée gratuite et visites commentées.
Démonstration-atelier de tissage
Exposition
« Regards Croisés » Du 16 septembre au 12 octobre 2008
Regard artistique de membres de l’association du musée
sur une dizaine de pièces des réserves.
«
Lyon-Yaoundé, décollage immédiat »
du 15 au 19 octobre 2008 Exposition
d’artistes camerounais contemporains en collaboration avec
la Maison des Savoirs
Le
Musée Africain de Lyon est ouvert
du mercredi au dimanche de
14 heures à 18 heures
( sauf 1er janvier, Week-end de Pâques, 1er mai, août,
24 - 25 et 31 décembre)
Inscriptions par téléphone au 04 78 61 60
98 ou par mail
Réservation
obligatoire au +33 4 78 52 30 61ou
par mail à [email protected]
< Vous
pouvez télécharger l'affiche de l'Atelier de création
en pdf >
Les
activités du Musée Africain reprennent pour les petits
comme pour les grands.
Pour une découverte originale des cultures africaines, le Musée
Africain organise un samedi matin par mois des ateliers créatifs.
Ces ateliers ouverts aux enfants de 5 à 12 ans proposent une
approche créative de l'art africain : modelage, collage, peinture,
une diversité de techniques peuvent être abordées.
Mais, dans un premier temps afin de mieux comprendre ces cultures et
pour favoriser l'imagination, les enfants commencent l'atelier par une
découverte des collections du musée.
«
La dignité au quotidien »
Exposition de photographies du 9 au 27 janvier 2008
L’exposition
proposée en collaboration avec l’association ECIDEC raconte
le travail de Minonkpo, une association béninoise qui met en
œuvre au quotidien un programme de crédit solidaire. Les
images soutiennent la parole de femmes qui expliquent en quoi l'accès
au crédit a changé leur quotidien.
ExpositiondeBernard ROUDET
du 13 février au 21 mars 2008
Grand voyageur, Bernard Roudet s'inspire beaucoup de l'Afrique
dans ses oeuvres. Il nous invite à découvrir des masques
et des totems aux formes tortueuses et aux couleurs vives. L’Afrique comme terre d’influence
A travers ses voyages et la fréquentation de l’art africain,
Bernard Roudet s’est inspiré des formes et de l’originalité
de ces objets. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison que ses
oeuvres évoquent des scarifications, des divinités. Ses
sculptures renferment une force, une sensibilité. L'esprit des
masques et fétiches africains, est transformé en corps
et têtes torturés dans un expressionnisme fait de douleur
et de tensions intérieures.
« Ses sculptures témoignent au travers d’une vision
de l’Afrique, d’une douleur universelle faite d’impuissance
et de résignation, exprimant une intériorisation et un
retour aux sources plus qu’une révolte ». Totems
Pour cette exposition Bernard Roudet se concentre sur les totems. Sculptures,
peintures, toutes ces pièces se lient. Ce sont des piquets de
clôtures qui l'entraînent vers la réalisation de
Totems brûlés, scarifiés et colorés, forêt
inspirée par son angoisse de la foule; puis les têtes tourmentées
ramènent à son inquiète vision de l'autre.
Des stèles érigées en une quelconque croyance rappellent
que la douleur est avant tout terrestre. Le travail de la matière,
les pigments, les bois flottés ou usés appelleront le
passage du temps et de la mémoire.
« Exposition«Bois
Vivant, Trésors de génie »
sculptures
par Bomave KONATÉ
d'avril à juillet 2008
Natif
du Burkina Faso, il a reçu l'éducation et l'initiation
que nécessite son appartenance à une famille de sculpteurs-forgerons
du pays Bwa. Sculpteur de masques renommé , il se caractérise
par une connaissance des cultures occidentales et la volonté
de sauvegarder les richesses africaines.
Journées Européennes du Patrimoine
« Patrimoine et création » Samedi 20 et dimanche 21 septembre 2008
Entrée
gratuite et visites commentées et démonstration-atelier
de tissage.
- Atelier-démonstration de tissage par deux
artisans ivoiriens. - Visites guidées du Musée en lien avec
le thème "patrimoine et création" de cette année.
Le
musée sera ouvert samedi 20 de 10h à 18h et dimanche 21
de 14 à 18h.
Exposition « Regards Croisés » Du 16 septembre au 12 octobre 2008
Regard artistique de membres de l’association du musée
sur une dizaine de pièces des réserves.
« Lyon-Yaoundé, décollage immédiat »
du 15 au 19 octobre 2008
En collaboration avec la Maison des Savoirs, le Musée Africain
expose trois
artistes camerounais contemporains.
«
Lyon-Yaoundé, décollage immédiat » est un
festival dédié à la culture camerounaise. Musique,
arts plastiques, cinéma et mode sont à l‘honneur
pour faire découvrir les différentes facettes culturelles
et artistiques du Cameroun.
Le Musée Africain participe à cet évènement
en exposant plusieurs artistes contemporains : George Wabi, Sergeo Demefack,
et Cecile Blanche Bekolo Koe. Tous d’origine camerounaise, ils
travaillent aux Etats-Unis, en France ou au Cameroun.
La Maison des Savoirs est une association qui oeuvre pour la création
de centres socioculturels au Cameroun. Organisatrice du festival «
Lyon Yaoundé », elle propose également un défilé
de mode d’Imane Ayissi le 16 octobre, un concert de Ricky James
le 18 octobre et des projections de films.
Tarifs (comprend également l’exposition permanente) :
A
travers les réalisations Yoruba, le visiteur sera immergé
dans la couleur ; la couleur comme matière mais aussi son symbolisme
et son esthétisme.
Du 29 octobre au 25 janvier 2009, le Musée Africain de Lyon se
pare de couleurs. Des pièces yoruba jusque là jamais exposées,
sortent des réserves pour être dévoilées
aux visiteurs. Le peuple Yoruba, situé principalement au Sud-ouest
du Nigéria et au Sud-est du Bénin est à l’origine
d’une production artistique aux couleurs variées et constitue
en ceci une exception parmi les populations d’Afrique Subsaharienne.
Intitulée
« Couleurs en terre yoruba », l’exposition s’attache
à faire connaître les procédés de fabrication
de la couleur en Afrique, à partir de pigments naturels. Elle
s’interroge sur l’utilisation qui est faite de la couleur
en soulevant divers questionnements au travers des objets exposés.
Certains objets illustrent l’emploi de la couleur par les sculpteurs
africains pour des raisons plastiques et formelles, tandis que d’autres
témoignent de la symbolique qui lui est associée.
Une figure féminine en ‘‘caryatide’’
et deux singes en ‘‘atlantes".
Nos fondateurs, M.
de Brésillac et A. Planque nous ont incités à entrer
avec respect dans la culture des peuples d’Afrique.
La rencontre des cultures suppose un grand respect de la part de celui
qui commence son investigation. En premier lieu, le voilà invité
à accueillir l’œuvre qui se présente à
lui, sans se référer à sa propre culture ; ce qu’il
voit, entend, touche, sent, est à prendre en soi, dans sa réalité
propre. C’est une entité en soi ! En même temps,
il ne peut qu’utiliser les moyens d’analyse qui sont à
sa disposition, et évidemment, il revient à ses propres
instruments de travail, à ces outils qu’il sait manipuler.
Ici, la première démarche est de partir à la rencontre
du peuple Yoruba en accueillant la dimension spirituelle qui a donné
naissance à sa culture. Et, de là, nous verrons se dessiner
tout un mouvement, une dynamique, qui nous conduira à un aspect
par lequel on pourra rejoindre les valeurs culturelles que nous-mêmes
vivons profondément.
Cette œuvre est désignée comme plateau d’offrande
, elle sert d’autel, de support aux oblats et aux incantations
adressés à l’au-delà. Cet « au-delà
» est très proche de l’être humain grâce
aux représentations qui manifestent les puissances invisibles,
y compris le divin.
La figure féminine parée pour son ministère est
dite en caryatide puisque elle soutient un plateau de culte destiné
aux offrandes. La femme est, de plus, en position de parturiente, assise
sur ses genoux ; avec sa poitrine réellement généreuse
elle clame aussi sa féminité et sa vocation à transmettre
la vie. Les parures de collier participent de l’offrande du ministre
en activité.
Les deux singes décrits comme atlantes participent à la
démarche spirituelle de la femme car ils sont la représentation
des puissances invisibles, passage obligé pour aller à
la rencontre de l’au-delà. Ils sont assis, en train de
méditer et semblent porter eux aussi le tableau d’offrande
à la manière des atlantes qui portent le monde.
Evoquant seulement un autre aspect culturel, celui de l’importance
des couleurs si riche en milieu Yoruba. Elles évoquent elles
aussi l’importance de la Vie et de son assomption permanente au
regard de l’au-delà.
Michel Bonemaison sma
16 novembre 2008
1- L’erreur commune est de désigner un tel
objet comme étant un simple un « tabouret ».
2- En référence à la culture grecque où
les femmes soutenant une corniche sont appelées caryatides.
3- Figure masculine soutenant le monde à la manière d’Atlas,
selon la mythologie grecque.
4- Ceci est actuellement présenté par une exposition temporaire
au Musée Africain.
L’exposition proposée par le Musée Africain se destine
à tous et ne délaisse pas les plus petits qui pourront
découvrir les collections à travers un parcours adapté
qui est à la fois pédagogique et ludique. Pour les visiteurs
désireux d’approfondir leur découverte, des visites
guidées et des ateliers pédagogiques seront organisés
autour de l’exposition.